The organization of knowledge based on the proposals of J.-C. Gardin
Marilda Lopes Ginez de Lara, ECA/University of São Paulo, CNPq
Johanna Wilhelmina Smit, ECA/University of São Paulo
Maria de Fátima Gonçalves Moreira Tálamo, ECA/University of São Paulo, CNPq
Abstract
Gardin’s research that aimed to establish analogies and relations among objects’ descriptive features in archeology led him to develop criteria that laid the foundations for automatic classification in the late 1950s and early 1960s, pursuing an intended goal: documentation. For Gardin, human intellectual work should be explicitly and formally based on classifications which are necessary for machines to manipulate data (calculus) and create conditions to make inferences via correlations and association of information. One of Gardin’s main goals was to make this process “scientific” through repeatability which would also make it assessable. Apparently, the aspect of Gardin’s works that resembles documentation the most is his exploration of Documentary Analysis (publications in the 1960s and 1970s). However, this is just a superficial impression. He returned later to further exploration of the representation of reasoning, publishing the works that nowadays can be related to the development of the semantic web and the ontologies, also important for documentation and information science. We emphasize his contributions and show how they relate to the process of synthesis (documentary analysis – DA) and its respective tool (metalanguage – ML) to end withsome conclusions about his projects of logicist schematization. Finally, we briefly discuss his proposal of reorganizing scientific publications.
L’organisation des connaissances selon J.-C. Gardin
Résumé
La recherche de Gardin pour établir des analogies et des relations entre traits descriptifs d’objets archéologiques l’amena à développer – à la fin des années 50 et début des années 60 – des critères qui sont à la base de la classification automatique dans le cadre de la documentation. Pour Gardin, le travail intellectuel devrait être fondé sur des processus de classification explicites et formels, pour que la machine puisse manipuler les données (le calcul) et créer des conditions pour établir des corrélations et des associations d’information. Un de ses buts principaux était d’orienter le processus de calcul scientifiquement et donc de pouvoir le répéter et l’évaluer. Apparemment, l’aspect du travail de Gardin qui se trouve le plus proche de la documentation réside dans ses écrits sur l’Analyse Documentaire, produits entre les années 60 et 70. Cependant, cette impression est superficielle, si l’on pense que plus tard Gardin est revenu sur la représentation des raisonnements avec des propositions que l’on peut aujourd’hui relier aux développements du Web sémantique et des ontologies, si importants pour la documentation et les sciences de l’information. Nous soulignons ces contributions et comment elles rejoignent le processus de synthèse (analyse documentaire) et son outil (le métalangage), pour arriver à quelques conclusions sur ses projets de schématisation logiciste et les propositions de remodelage des publications scientifiques.